Basket-ball. Kelly Corre une vie à rebondir

Basket-ball. Kelly Corre une vie à rebondir

Basket-ball. Kelly Corre une vie à rebondir

 Publié le 24 février 2017

 

À la résidence Fleur de lin, où elle réside, Kelly Corre compte beaucoup de...

À la résidence Fleur de lin, où elle réside, Kelly Corre compte beaucoup de supportrices qui n'ont d'yeux que pour elle.

Difficile de résumer la carrière sportive de Kelly Corre en quelques lignes. À 25 ans, l'ailière du LBB a déjà de nombreux souvenirs à raconter...

De sa vie de pro, Kelly Corre a déjà de sacrés souvenirs, gais ou plus sombres. Car de ses premiers dribbles universitaires, à Montigny-Le-Bretonneux (Yvelines), à son arrivée dans le Finistère, à l'été 2015, la joueuse a porté le maillot de dix clubs. C'est à Mondeville, en 2006, que sa carrière décolle. Le club normand joue dans l'élite. « Nous étions qualifiées pour l'Euro Ligue. Je n'étais que cadette mais je faisais déjà les déplacements avec les pros. Contre Moscou, j'inscris mes deux premiers paniers. C'était merveilleux », explique-t-elle.

L'expérience des anciennes


Elle côtoie Paoline Salagnac, l'une des joueuses de l'équipe de France, qui la prend sous son aile. « J'étais demandeuse de conseils. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas chez les jeunes. Elles sont réservées. Pourtant, c'est avec l'expérience des plus anciennes qu'elles pourront s'épanouir et apprendre... ». Trois ans plus tard, Kelly prend la direction de Calais. Sur la côte d'Opale, elle vivra un cauchemar au contact d'un entraîneur au relationnel difficile. « Psychologiquement, ce fut terrible. Les insultes pleuvaient régulièrement mais, en même temps, cette situation m'a durcie le cuir », ajoute Kelly. 

« Je voulais juste jouer »


Elle le retrouvera à Pau. « Je sortais d'une période difficile à Aix-en-Provence. Surtout la troisième année, avec la dissolution du club. Je me suis retrouvée au chômage. Je m'entraînais, seule, sous la pluie. Je voulais juste rejouer... ». Entre ces deux clubs, alors qu'elle a 19 ans, elle atterrit à Pleyber-Christ en Ligue 2. Pas trop dépaysée par la région ? enfant, elle venait en vacances chez ses grands-parents, à Santec ?, Kelly doit tout de même s'habituer aux structures. « Un club de campagne, avec des équipements modestes mais des bénévoles en or. On nous invitait à manger dans les familles. Un lien social jamais égalé ». 

Pas de sécu


En fait, le jour et la nuit avec l'expérience belge à Charleroi. « Là-bas, on devait se débrouiller seule pour se rendre sur les lieux de rencontres. Il n'y avait pas de couverture sociale et on était rémunérée sous la table. Au bout d'un mois, je claque la porte ». Aujourd'hui, physiquement, tout va presque bien. La double opération sur les deux genoux de la fin 2015 est derrière elle. Toujours prête à rebondir, Kelly veut de nouveaux illuminer les parquets de son talent ! 
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