Lucie Carlier parmi l'élite nationale

Lucie Carlier parmi l'élite nationale

Lucie Carlier parmi l'élite nationale

23/09/2016 05:34

 

Lucie Carlier (2<sup>e</sup> en partant de la gauche) a connu une progression fulgurante depuis son départ du Poinçonnet et vient de s'engager en Ligue féminine, à Tarbes. - Lucie Carlier (2&lt;sup&gt;e&lt;/sup&gt; en partant de la gauche) a connu une progression fulgurante depuis son départ du Poinçonnet et vient de s'engager en Ligue féminine, à Tarbes.

Lucie Carlier (2e en partant de la gauche) a connu une progression fulgurante depuis son départ du Poinçonnet et vient de s'engager en Ligue féminine, à Tarbes.

Demain, les filles du Poinçonnet vont débuter leur saison de Nationale 2 sur le parquet des espoirs de Tarbes. L'équipe phare du club des Hautes-Pyrénées, elle, vient de remonter au plus haut niveau après une saison de purgatoire en Ligue 2. Pour aborder au mieux ce retour parmi l'élite, l'équipe de François Gomez, qui avait conduit le club du Sud-Ouest au titre national en 2010, a recruté plusieurs joueuses, notamment Lucie Carlier. Une sacrée promotion pour l'ancienne joueuse du Poinçonnet basket, qui a grimpé d'un échelon chaque saison depuis son départ de l'Indre à l'été 2014. « L'an prochain, je serais peut-être en WNBA (1) », rigole la Nordiste au parcours atypique.

Elle a gravi les marches une à une depuis trois ans

Ambitieuse, Carlier a mis du temps avant de prendre conscience de son potentiel. D'autant qu'à son arrivée dans l'Indre, elle sortait d'une expérience très mitigée à l'étranger. La saison effectuée avec le club poinçonnois et ses performances lui ont servi de rampe de lancement. D'abord en signant à Montbrison, promu en N1 avant de valider la montée en Ligue 2, puis donc à Tarbes. Et ce malgré une grave blessure dont elle a été victime en février dernier : une rupture des ligaments croisés et du latéral interne du genou droit. « Je n'avais jamais subi de grosse blessure, ça a été difficile. J'ai été opérée le 1er mars et pendant 21 jours, je n'ai pas pu poser le pied au sol. Finalement, je n'ai raté que quatre matchs, cela m'a permis de prendre mon temps pour la rééducation afin de pouvoir attaquer la saison suivante. » 
Elle a effectué sa rééducation avec le staff médical de Montbrison avant de rejoindre Tarbes, avec lequel elle venait de s'engager, en juin. « C'est une occasion qui ne se laisse pas passer. D'autant que je connais François (Gomez) depuis longtemps, j'aime sa façon de voir le basket. Mon poste va évoluer aussi, je vais basculer de plus en plus en ailière. » 
Lundi, elle a eu le feu vert de son chirurgien pour participer aux oppositions à l'entraînement et devrait être sur le pont pour la 1re journée, le 2 octobre. « J'ai déjà participé à quelques matchs de préparation. Notre objectif sera de valider le maintien en obtenant la meilleure place possible. La formule de la Ligue change cette année, les huit premiers jouent les play-off alors que les quatre derniers s'affrontent en play-down. » 
En attendant de retrouver la compétition officielle, Lucie Carlier va pouvoir observer ses anciennes coéquipières demain à Tarbes. « Je suis contente de les retrouver, même si l'équipe a beaucoup changé depuis que je suis partie. J'étais déçue qu'elles n'arrivent pas à se qualifier la saison dernière. Vu les recrues de cette année, elles ont un rôle à jouer. Je connais bien aussi le coach pour l'avoir affronté. Je pense que la mayonnaise va bien prendre cette année. »
Et le 5 novembre, les Poinçonnois lui rendront la pareille en venant la soutenir sur le parquet du Prado de Bourges.

(1) Championnat féminin de basket des États-Unis.

Tarbes esp. - Le Poinçonnet, demain à 17 h.