YASSINE BASSINE

YASSINE BASSINE

YASSINE BASSINE 

YASSINE BASSINE 
Né le 26 avril 1984 à Casablanca (Maroc).
Arrivé en France à l'âge de sept ans.
Marié, sans enfant.
Arrière/meneur, 1,98 m.
Démarre le basket à 13 ans à Soissons.
1997-1998 : Soissons (minimes).
1998-1999 : Gauchy (cadets).
1999-2000 : Soissons (cadets).
2000 à 2004 : Saint-Quentin (cadets-espoirs).
2004-2005 : Saint-Quentin (Pro B).
2005 à 2007 : Salon-de-Provence (N1).
2007-2008 : FCM Basket (N1).
International marocain (première apparition en équipe du Maroc il y a quatre ans au Sénégal lors de la Coupe d'Afrique espoirs).


Basket Bassine se met au chaud
Auteur d'un véritable festival vendredi à Longwy, le jeune meneur du FCM Basket, qui a démarré sous les paniers parce qu'il a horreur du froid, a beaucoup appris sous la férule d'un certain Charly Auffray. 

Le FCM Basket doit beaucoup à Yassine Bassine, qui a tenu le haut de l'affiche, vendredi dernier à Longwy, où l'équipe haut-rhinoise a enlevé sa troisième victoire de la saison. « Il y a quelque chose, dans cette salle, qui doit m'inspirer. Ces trois dernières saisons, j'y ai toujours marqué plus de 25 points. Cette fois-ci, Franck Mériguet, l'entraîneur des Lorrains, m'a demandé de ne pas dépasser la barre des 30 points. Alors je me suis arrêté à 29 ! », s'amuse le joueur.
Celui-ci a été le premier à rejoindre l'effectif mulhousien, l'été dernier, alors qu'il avait de nombreuses propositions. « J'aurais pu rester à Salon-de-Provence - relégué en N2 - pour avoir plus d'argent, mais je ne pense pas que l'argent doive être une priorité à 23 ans », commente le jeune homme. « J'ai par ailleurs été contacté par Châlons-en-Champagne, Evreux et Poitiers en Pro B, Charleville-Mézières, Lille et Longwy en N1. » 
Et bien sûr le FCM Basket, pour lequel Yassine Bassine s'est finalement décidé. Sans trop de mal. « J'ai toujours entendu dire le plus grand bien de ce club. J'avais aussi été impressionné par les installations lorsque j'étais venu y jouer. Et puis j'ai été séduit par les ambitions affichées, à savoir remonter au niveau supérieur d'ici deux saisons », souligne l'intéressé, qui était en contact depuis un petit moment déjà avec Jean-Pierre Zuttion, l'un des dirigeants, grand ami de l'ex-coach Charly Auffray.
Charly Auffray qui a beaucoup appris au jeune meneur lorsque les deux hommes étaient à Saint-Quentin. « A ce moment-là, j'étais encore chez les espoirs. J'avais décidé de devenir pro et je séchais les cours — ceux qui ne m'intéressaient pas — pour aller voir l'équipe à l'entraînement. Je m'asseyais dans les tribunes et je regardais. Ça a duré un mois. Un jour, Charly est venu me voir et m'a demandé ce que je voulais. Lorsque je le lui ai expliqué, il m'a dit qu'il était prêt à me donner ma chance. Alors j'ai continué à faire l'école buissonnière de temps en temps et j'ai peu à peu intégré le groupe. J'ai tenu comme ça jusqu'au bac... que je n'ai pas eu », se souvient Yassine Bassine, davantage préoccupé par le sport que par les études.
« Le jour de mes 18 ans, Charly m'a fait entrer sur le terrain et j'ai participé à mon premier match chez les pros. C'était contre Evreux, j'ai marqué un panier à trois points. Et derrière j'ai fait un air ball... J'ai encore la cassette du match », sourit l'Alsacien d'adoption, qui doit aussi beaucoup à Moustapha El Hafidi, alors responsable des espoirs à Saint-Quentin, qui lui a appris le b.a.-ba de la discipline, lui a donné confiance en lui et l'a incité à continuer.
Car au départ, Yassine Bassine ne prenait aucun plaisir sous les paniers. S'il s'est tourné vers le basket, à l'adolescence, c'est simplement parce qu'il avait trop froid sur les terrains de foot !
« Je jouais trois mois sur neuf », explique ce natif de Casablanca, qui a quitté le Maroc à sept ans, avec sa famille venue s'installer à Soissons. « Chez moi, tout le monde faisait du foot, mon père et mon petit frère, Jalal, qui aurait même pu passer pro s'il n'avait pas eu des soucis de santé. Alors j'en ai fait, moi aussi, mais j'avais vraiment trop froid. Du coup, j'ai préféré faire un sport que j'aimais beaucoup moins mais qui me permettait de rester bien au chaud dans une salle ! Et là, quand je vois le temps qu'il fait... je sens qu'il va falloir que je m'emmitoufle sacrément ! » 

Sandrine Pays



Yassine Bassine semble avoir trouvé ses marques au sein du FCM Basket, comme il l'a prouvé vendredi à Longwy. Photo Jean-François Frey