Arras en quête d’une ailière forte pour boucler son recrutement

Quentin Buffard, le coach d’Arras pays d’Artois, a lâché les noms des filles qui formeront

l’équipe la saison prochaine. Après avoir renforcé l’axe 1-5, meneuse – pivot, l’entraîneur arrageois

est en quête d’une ailière forte, qui sera certainement étrangère, pour finaliser son groupe.

Par Christophe Humetz | Publié le 08/06/2017

 

La Nordiste Claire Stievenard arrive en provenance du Hainaut. PHOTO SAMI BELLOUMI

S’il avait déjà donné deux noms il y a quelque temps, Quentin Buffard a présenté le reste de son effectif.

>> L’équipe

Pour l’instant, il y a sept joueuses, plus les quatre jeunes cadettes (Dominique, Boirard, Mavambou et Colombo), dans l’effectif arrageois. Aux postes de meneur, on retrouvera donc un mélange d’expérience et de jeunesse. De jeunesse avec Marine Mulumba, internationale moins de 20 ans, qui a rempilé, et d’expérience avec Mélissa Micaletto (27 ans, 1,65 m et 3,1 points par match), une fille qui a beaucoup voyagé (Nice, Armentières, Reims, Dunkerque, Nantes-Rezé ou encore Le Havre) et qui sort de deux saisons avec Le Hainaut en Ligue. Aux postes 2 et 3, arrière et ailière, on retrouva Bérangère Dinga M’Bomi, qui a fait une saison très satisfaisante, et deux recrues. Claire Stiévenard (24 ans, 1,83 m et 5,3 points par match) débarque également du Hainaut, où elle a passé deux ans, après quatre saisons à Nantes et une formation générale au Centre Fédéral. Ces deux joueuses seront accompagnées par une jeune joueuse, en provenance de Limoges, Élise Cammas, actuellement en équipe de France U20 avec Marine Mulumba, et qui tournait à plus de cinq points par match cette saison. À l’intérieur, Sabrina Reghaissia honore sa deuxième année de contrat et sera épaulé par Astan Dabo (25 ans et 2,03 m), qui a joué à Arras lors de la saison 2012-2013 et qui débarque de Tarbes.

>> La recrue

Quentin Buffard cherche donc une huitième joueuse professionnelle, une ailière forte, capable de défendre bien sûr, mais aussi d’apporter les points nécessaires en attaque. L’entraîneur arrageois a des contacts, mais rien n’est bouclé, même s’il voudrait fermer le dossier au plus vite pour connaître définitivement son effectif. Au regard du marché français, c’est certainement vers l’étranger qu’il faudra se tourner.

>> La formule

Après une année de transition, avec quatorze clubs, la Fédération a décidé de revenir à douze équipes sur la ligne de départ. Le Centre Fédéral, qui fait partie de la poule, ne descend pas. Les deux équipes les plus mal classées retourneront en Nationale 1 en fin de saison. Si Angers descend de Ligue et remplacera Roche Vendée, qui accède au plus haut niveau, les deux promus s’appellent Charnay, un club bourguignon, proche de Mâcon, et Saint-Paul Rezé. La formule ne change pas : une saison régulière de vingt-deux matches, puis des plays-off avec quarts, demis et finale, le vainqueur accédant en Ligue.