Trois nouveaux visages sur le parquet du Poinçonnet

Trois nouveaux visages sur le parquet du Poinçonnet

Trois nouveaux visages sur le parquet du Poinçonnet

12/08/2017 05:34

 

Nelly Larraud. - Nelly Larraud.

Nelly Larraud.

 

 

Au Poinçonnet, le recrutement a été vite bouclé. Trois jeunes filles à fort pedigree ont ainsi rejoint les rangs du promu en Nationale 1. Présentation.

Lisa Cloarec

Comme son nom l'indique, Lisa est Bretonne. Originaire de Vitré (Ille-et-Vilaine), elle a fait ses classes là-bas puis à Rennes (minimes France) avant de rejoindre Mondeville (Calvados) où elle goûtera et gravira tous les échelons, des cadettes à la N3 puis la N2 et enfin la N1. Ces trois dernières années, Lisa Cloarec évoluait à Saint-Savine, près de Troyes en Nationale 1. « Ce fut trois bonnes années mais j'avais besoin d'un nouveau challenge, explique la jeune fille. Au Poinçonnet, je me retrouve au sein d'un club ambitieux qui a fait grosse impression la saison dernière. Ici, on peut se projeter sur le long terme. Je pense vite m'intégrer et m'épanouir au sein d'un groupe qui va progresser. » En parallèle de sa vie de basketteuse, Lisa va poursuivre ses études et s'est inscrite en maîtrise d'AES (Administration économique et social) à Limoges.

Nelly Larraud

Originaire de Limoges, Nelly Larraud se rapproche de ses racines en signant au Poinçonnet. Ce grand gabarit (1,90 m) va apporter sa taille dans la raquette mais aussi son expérience du haut niveau. Après avoir fait ses classes à Limoges puis à Saint-Amand-les-Eaux (Hauts-de-France), la jeune fille a connu Sannois Saint-Gratien (N1, Val d'Oise) puis Ifs (N1, Calvados) avant de rejoindre Montbrison (L2, Loire) ces deux dernières saisons. « Je n'ai pas eu énormément de temps de jeu là-bas, explique Nelly Larraud. Et le club est descendu en N1. Par ailleurs, je connaissais Yoann (Cabioc'h) car j'avais participé à un camp qu'il animait à Paris il y a deux ans. Je suis contente de retrouver le terrain et de la confiance en moi. » Nelly a rapidement fait connaissance avec ses nouvelles coéquipières puisqu'elle était venue les voir le soir du match de Martigues, au mois de mai dernier. Et comme rien n'est trop beau au Poinçonnet, la jeune fille va également travailler dans le cabinet d'expert-comptable de Jean-Pierre Châtelain. L'opportunité sportive s'est aussi déclinée d'un point de vue professionnel.

Aurélie Favre

Des trois recrues, c'est certainement la plus expérimentée. Originaire de Bourg-en-Bresse, Aurélie Favre a appris ses gammes tout près d'ici, à Bourges, où, une fois sortie du centre de formation, elle a évolué au plus haut niveau durant une saison sous les ordres de Pierre Vincent. Mais c'est à Dunkerque, en Ligue 2 féminine, que la jeune femme a exercé son talent de meneuse ces dernières saisons. « J'étais la meneuse titulaire mais, sur la fin, je n'étais plus sur la même longueur d'onde que mes dirigeants. Au-delà de la descente en N1, j'avais besoin de retrouver un challenge intéressant et de passer à ma reconversion. » Car Aurélie Favre veut devenir gendarme et, pour ce faire, doit passer du temps à étudier afin de réussir le concours d'entrée. En tant que réserviste de l'armée de terre, elle fait déjà partie de l'équipe de France militaire de basket avec laquelle elle a notamment participé à un championnat du monde à San Diego (Californie) il y a peu. Dans deux ans, ce sera les jeux mondiaux auxquels Aurélie Favre compte bien prendre part. D'ici là, la meneuse aura certainement fait son trou au Poinçonnet.