Une vraie bonne leçon pour la suite

Une vraie bonne leçon pour la suite

Une vraie bonne leçon pour la suite

Basket-ball - Basket-ball. TGB. Éliminées de la Coupe de France par Lyon (39-66), les Tarbaises vont quand même pouvoir tirer des enseignements de cette défaite. Notamment sur le plan mental, dans l'attitude

 

Hristina Tyutyundzhieva a été la meilleure Tarbaise à l'évaluation avec Morgane Alvarez./Photo Laurent Dard.

Hristina Tyutyundzhieva a été la meilleure Tarbaise à l'évaluation avec Morgane Alvarez./Photo Laurent Dard. 

Ce week-end, le TGB a été très sèchement battu sur son parquet par Lyon (39-66), en Coupe de France. Clairement pas érigée en priorité absolue, pas grand monde ne va pleurer cette élimination prématurée. Tarbes a un autre objectif en tête : le titre de LF2 pour retrouver l'élite. Une élite dans laquelle figurent les Rhodaniennes. Et sur un match, il a été facile de mesurer le gouffre séparant une formation de bas de tableau de LFB à une autre jouant les premiers rôles à l'étage inférieur.

«Si une cadre baisse la tête cela fait tache d'huile»

Jusqu'ici plutôt sereines dans leur championnat (3 v., 1 d.), les filles de François Gomez devaient se servir de cette opposition pour mieux s'étalonner, progresser dans l'adversité. Mission pas vraiment réussie. «On avait fait émerger toute la semaine le fait qu'il y aurait beaucoup d'intensité physique en face et on n'en a pas fait assez dans ce domaine», déplore l'entraîneur bigourdan.

Contre une formation elle-même pas vraiment dans son assiette, le TGB a connu de grandes difficultés en attaque. «On manque vraiment d'appui à l'intérieur et on s'en rend vraiment compte face à des plus grandes difficultés», reconnaît Élodie Bertal, affirmant «ne pas avoir été au rendez-vous» à seulement 1/9 à 2 points.

Plus globalement, ce sont les cadres qui n'ont pas répondu présent. Ce qui chagrine bien François Gomez. «Faire un mauvais match, cela arrive. Mais il faut être exemplaire dans le comportement. Si une cadre baisse la tête, cela fait tache d'huile et c'est tout le monde qui prend derrière. Dans le dur, on n'a pas vu de cohésion mais des individus qui se sont regardé le nombril. Il y a un vrai travail de fond à faire là-dessus.»

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Les affaires étant très vite pliées, toutes les filles ont pu avoir du temps de jeu. Certaines comme Hristina Tyutyundzhieva ou Morgane Alvarez à la mène en ont profité pour se montrer à leur avantage. «Certes, mais ce n'est pas normal qu'on parle plus d'elles que des cadres», reprend François Gomez, qui estime que les plus jeunes doivent encore hisser leur niveau de jeu. «Il y a cet accélérateur de particules à trouver et c'est mon travail. Après, elles ont du mal à gagner en N3 donc on ne peut pas leur demander de battre une formation de LFB.»

Toujours est-il que ce match servira de coup de boost dans l'apprentissage des plus jeunes et amènera un élément de réflexion chez les plus anciennes. Et ce en vue des prochaines échéances en championnat, où le TGB entend bien confirmer son bon démarrage dès ce week-end, en déplacement au centre fédéral.