Basket Eurocoupe : le carnet de voyages d’Élise (Ufab)

Basket Eurocoupe : le carnet de voyages d’Élise (Ufab)

Basket Eurocoupe : le carnet de voyages d’Élise (Ufab) 

 

En six ans à l’UF Angers, Élise Prodhomme a beaucoup d’anecdotes de voyages.

En six ans à l’UF Angers, Élise Prodhomme a beaucoup d’anecdotes de voyages.

Photo Le Courrier de l'Ouest - Michel DURIGNEUX

Élise Prodhomme, qui dispute sa 6e saison à l’UFAB, effectue son tout premier déplacement européen aux Açores. Mais elle en a vécu beaucoup d’autres en France, avec plus ou moins de bonheur.

Elise Prodhomme est la joueuse la plus ancienne de l’effectif angevin. Des déplacements avec l’UFAB, elle en a fait beaucoup, dans plusieurs divisions différentes.

Si celui qui l’a mené aux Açores, où elle jouait hier en toute fin de soirée, est assurément le plus lointain, certains autres ont marqué ses souvenirs. L’ailière angevine en profite aussi pour dévoiler certaines de ses petites manies.

Le déplacement le plus long

« C’était notre première saison en Ligue 2 (2010-2011). On est parti en car à Nice. On a démarré le vendredi soir, vers 20h, on a fait toute la nuit dans le car, on est arrivé pour le petit-déjeuner. On a passé la journée là-bas, et on a disputé le match le soir. On a pris 38 points dans la vue, je crois, et on est reparti dans la foulée, pour rouler à nouveau toute la nuit et arriver à 10h le dimanche matin. Ce voyage-là a vraiment été très, très long, à plus d’un titre. C’était horrible. »

Le déplacement plus festif

« C’était au même endroit, toujours à Nice, pour le Final Four de Ligue 2 (en 2013). On part le jeudi soir, en toute décontraction, car nous étions promues à ce niveau et nous n’avions jamais fixé cette finale à 4 comme objectif. C’était du pur bonus. Franchement, c’était un peu les vacances, on jouait presque les touristes. Juste un dernier week-end toutes ensembles pour fêter notre bonne saison, et profiter. On savait que Calais et Nice étaient largement favoris. Mais ils nous ont pris un peu de haut, et il ne nous en fallait pas plus pour qu’on ait envie de tout casser. On bat Calais, puis Nice, et on monte en Ligue féminine. Autant dire que le retour en car a été énorme. On est parti à 19h, et personne n’a dormi avant 5 h du matin. Nous avons fêté ça comme il fallait, et il vaut mieux que je ne raconte pas tout… Mais je vous rassure, ça n’a pas été non plus n’importe quoi. En tant que joueuse adulte, c’est mon plus beau souvenir. »

Le déplacement qui n’a servi à rien

« Un déplacement à Toulouse pour un match de Coupe. On part le matin à 9h, on arrive à 17h, on joue à 20h, on perd, on remonte dans le bus, et on rentre. Point final. Le genre de déplacement dont on ne garde rien. »

Les petites habitudes de voyage

« Nous partons à deux minibus. Je suis toujours dans le plus calme, et l’autre est un peu plus festif. Pendant longtemps, c’est Mélodie De Sousa qui en était la chanteuse attitrée. Il y avait aussi Johanna Cortinovis, la pitre de service. Elle était du genre à profiter qu’on s’endorme dans le minibus pour attacher nos lacets ensemble. Pour le reste, on garde souvent les mêmes places, et on essaie d’optimiser au mieux l’espace, notamment pour les jambes. »

Ça fait partie du job

« Les déplacements, quand on est enfant, c’est toujours une super expérience, mais aujourd’hui, je dirai tout simplement que ça fait partie du métier. C’est un déplacement, qui fait partie de la routine. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on aime bien arriver la veille. Si on part le jour même, j’ai dû mal à me concentrer sur le match pendant le voyage. Ça me demande plus d’efforts pour me remettre dedans. »

L’écriture, une habitude récente pour s’occuper

« Il y a quelques années, on jouait à la belote. Maintenant, dans l’avion, j’essaie de dormir. Sinon je regarde des films, ou j’écris. J’écris ce qui me passe par la tête, un peu comme un journal de bord. Ça peut être des anecdotes de voyages, mais aussi des questions qui me trottent par la tête. Mais je fais ça chez moi aussi. C’est pour sortir des choses sans les dire. Je garde toutes les feuilles, mais je ne sais pas si je les relirai un jour. Voilà quinze jours que je m’y suis mise. J’avais besoin d’extérioriser ce que je ressentais. Et en déplacement, ça me passe le temps. »

Pierre-Yves Croix

L’UFAB battue

Tard mercredi soir, les Angevines se sont inclinées dans la salle du Sportiva Azores Airlines. Menées 41-31 à la mi-temps, les filles de l’UFAB ont recollé à l’issue du troisième quart-temps passant même devant au début de la dernière période. Les Portugaises qui avaient de nouveau creusé l’écart se faisaient rejoindre 69-69 à 8 secondes de la fin avant finalement de l’emporter sur le fil 73-69.