Basket-ball : Tiphaine Melois au pays des merveilles

Basket-ball : Tiphaine Melois au pays des merveilles

Basket-ball : Tiphaine Melois au pays des merveilles 

Modifié le 26/09/2013 à 19:07

Tiphaine Melois a commencé à jouer au basket à 5 ans à Azé (Mayenne). Avant de rejoindre sept ans plus tard le Pôle Espoir des Pays de Loire et le Nantes Rezé Basket où elle évolua en équipe minime et cadette. Cette année, Laurent Buffard l'a intégrée dans son effectif. Un rêve pour la petite meneuse de jeu de 15 ans, plus jeune élément de la Ligue féminine cette saison. « Je me dis qu'à mon âge, j'ai une chance fabuleuse de vivre une telle aventure. Certes, je joue peu, mais ce n'est pas frustrant. J'ai encore tout à apprendre. Et j'apprends beaucoup. Même sur le banc. Et surtout, avec des coaches comme Laurent Buffard et Jacky Moreau. Il n'y a pas mieux. Et puis travailler au contact de meneuses comme Kathleen MacLeod et Camille Aubert, c'est forcément très enrichissant. 

 

Un peu impressionnée de se retrouver parmi ses aînées, elle a vite trouvé ses marques. « Au début, j'avais peur de ne pas réussir. On est quand même au plus haut niveau. » Laurent Buffard tient tout de même à la ménager. La jeune élève de seconde au lycée Jean Perrin, pensionnaire du centre de formation, ne s'entraîne que deux à trois fois dans la semaine avec l'équipe première. L'après-midi. Et ne fait pas les déplacements. Le dimanche, elle joue et se rattrape avec l'équipe 2 en régionale 1.

Face à Limoges, Tiphaine a même eu le bonheur de faire ses premiers pas parmi l'élite. « Un souvenir extraordinaire ! J'ai joué pendant 7'46'' exactement. C'était impressionnant, d'autant que je ne m'attendais pas à entrer en jeu. J'étais stressée. Mais je me suis libérée assez vite. » À tel point que sur sa deuxième tentative de tir, elle a inscrit un premier panier. « J'ai eu un shoot ouvert. Je n'ai pas réfléchi et la chance a fait le reste. Je m'en souviendrai toujours. » Des souvenirs, mais aussi des ambitions. « J'espère continuer à évoluer en Ligue. Avec un temps de jeu plus important. Et puis, un jour, pourquoi pas l'équipe de France ? »